À mesure que l’on avance à travers les grèves et les trois rivières qu’il faut traverser hardiment à tire d’eau, le Mont pas à pas se dévoile, il se gagne, on le respire à grands traits. Il s’inscrit d’autant plus précisément, qu’autour du pèlerin, un long apaisement de courbes ondulantes et vastes gagne son cœur et l’éloigne de l’incessant clapotis de ses agitations

Pèlerin au Mont-Saint-Michel, Henri Guérin (texte, dessins et gouaches), Editions Porte du Sud, Villeneuve-sur-Yonne, 1992.